Comme chaque année, pendant les 40 jours du Carême qui nous conduiront jusqu’à la fête de Pâques, nous sommes invités à vivre
le combat spirituel à la suite de Jésus. Comme le Seigneur qui, pendant 40 jours au désert, a résisté à Satan par trois fois, nous aussi
nous pouvons être vainqueurs de la tentation grâce à trois moyens : la PRIERE, la PENITENCE et le PARTAGE.

PETIT LEXIQUE PAROISSIAL DU CAREME 2023

Pour vivre concrètement ces 3 dimensions du Carême, voici quelques possibilités :
 ABSTINENCE : il s’agit de s’abstenir de viande le Mercredi des Cendres, le Vendredi Saint et tous les vendredis de Carême.
L’abstinence est demandée par l’Église chaque vendredi de l’année en souvenir de la mort du Seigneur. En France, il est possible de
commuer l’abstinence du vendredi par une autre pénitence laissée à la discrétion de chacun (sauf en Carême où elle demeure
obligatoire).


 ADORATION EUCHARISTIQUE : en Carême, nous pouvons vivre plus régulièrement des temps de cœur à cœur avec le Seigneur
réellement présent dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie. Pour cela, il est possible de faire des visites au Saint-Sacrement en
restant un moment devant le tabernacle dans nos églises et chapelles ouvertes pour vous accueillir. Vous pouvez également participer
à l’adoration eucharistique du samedi après-midi (16h30-18h), temps durant lequel le Saint-Sacrement est exposé. Nous rappelons
également que vous pouvez adorer le Saint-Sacrement visible à la chapelle Saint-Antoine, du mardi au vendredi de 9h30 à 17h30.


BOL DE RIZ : un repas « bol de riz » aura lieu vendredi 24 mars (plus de précisons dans les feuilles paroissiales à venir). Vos dons
seront reversés à l’association « foi et lumière » qui aide les enfants et adultes atteints de handicaps mentaux.


 CHEMIN DE CROIX : individuellement ou en groupe, chacun peut venir profiter des belles stations du chemin de Croix de
Champigneulle exposées dans l’église Saint-Joseph pour soutenir sa méditation. Chaque vendredi de Carême (du 3 mars au 7 avril),
une méditation du chemin de Croix en groupe sera proposé à l’église saint-Joseph 12h15. Le vendredi saint (7 avril) plusieurs chemins
de Croix auront lieux dans la paroisse (église Saint-Joseph, chapelle Notre-Dame de Brasse, Rempart du Château). Les horaires lieux et
horaires seront indiqués sur la feuille d’annonce paroissiale et sur l’application « Oclocher ».


 CONFERENCES, LECTURES ET RECOLLECTION : vivre le combat spirituel, c’est aussi une affaire de formation intellectuelle. C’est pourquoi,
comme durant chaque Carême, plusieurs conférences vous seront proposées par le diocèse (voir site internet du diocèse, ou feuille
d’annonce paroissiale) ou la paroisse (conférence pour adultes lors de la journée de récollection le dimanche 5 mars : cf. feuille
d’annonce et application « Oclocher »). N’hésitez pas à y participer. Choisir un ouvrage spirituel à lire pendant le Carême peut aussi
être une bonne façon de nourrir et fortifier votre foi.


CONFESSION : La confession avant Pâques demeure, pour chaque fidèle, une recommandation de l’Eglise. Se réconcilier avec Dieu
nous aide aussi, pendant le temps du Carême, à donner et recevoir le pardon entre nous. En dehors des permanences habituelles du
samedi, il est toujours possible de demander un rendez-vous au prêtre de votre choix. Deux permanences supplémentaires de
confessions auront lieu à l’église Saint-Joseph en début et fin du Carême : le dimanche 5 mars (à l’issue de la conférence de la
récollection, de 15h30 à 16h30) et le samedi saint (8 avril) de 9h30 à 12h30.


JEUNER : le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale. Depuis 1949, l’Église ne nous
demande de jeûner que 2 fois l’an (le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint), ce qui est fort peu. Mais nous pouvons faire
davantage ! Les personnes de plus de 60 ans, les moins de 18 ans, et les femmes enceintes sont dispensés du jeûne alimentaire. On
peut toutefois jeûner d’autre chose que de nourriture (écrans, bruits, alcool, tabac, sorties, discussions inutiles, vaines occupations,
etc.). Jeûner nous entraine à maîtriser nos appétits et nos désirs, nous donne faim et soif du Seigneur et de sa Parole, et nous aide à
reconnaître nos véritables manques et notre grand besoin fondamental qui est un besoin de Dieu. Ce n’est pas seulement un acte de
pénitence, mais aussi un geste qui nous invite à plus de solidarité et de disponibilité envers les plus pauvres et isolés.


ŒUVRES DE MISERICORDE : le Carême est l’occasion de redécouvrir et de pratiquer les œuvres de miséricorde corporelles et
spirituelles (cf. verso), qui nous aident à vivre les préceptes de l’Evangile et à travailler à notre conversion de manière très concrète !


PETITS DEJEUNERS OUVERTS : cette année, le Carême sera marqué par le lancement de petits déjeuners paroissiaux organisés par des
bénévoles de l’Ordre de Malte. Ces petits déjeuners auront lieu chaque dimanche de l’année avant la messe de 11h, sur le parvis de
l’église Saint-Joseph ; à partir du 19 mars et jusqu’au mois de juin. Ouvert à tous, ces petits déjeuners sont une action à la fois
solidaire et missionnaire, ofrrant un espace de rencontre, de dialogue et un accueil plus chaleureux pour tous (paroissiens habituels,
curieux, personnes en difficultés sociales et économiques), dans le but de mieux se connaitre, de s’entraider, et d’ouvrir plus
largement les portes de notre communauté paroissiale.

Les petits déjeuners ouverts auront lieu chaque dimanche de l’année avant la messe de 11h, sur le parvis de
l’église Saint-Joseph ; à partir du 19 mars et jusqu’au mois de juin.

LES ŒUVRES DE MISÉRICORDE SPIRITUELLES ET CORPORELLES

Il y a 14 œuvres de miséricorde, 7 corporelles et 7 spirituelles.
Le pape François, en 2015, année de la miséricorde, donnait ce commentaire : « J’ai un grand désir que le peuple chrétien
réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre
conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Évangile, où
les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine. La prédication de Jésus nous dresse le tableau de ces
œuvres de miséricorde, pour que nous puissions comprendre si nous vivons, oui ou non, comme ses disciples.


REDECOUVRONS LES ŒUVRES DE MISERICORDE CORPORELLES (MATTHIEU 25, 35-36) :
✓ DONNER A MANGER AUX AFFAMES,
✓ DONNER A BOIRE A CEUX QUI ONT SOIF,
✓ VETIR CEUX QUI SONT NUS,
✓ ACCUEILLIR LES ETRANGERS,
✓ ASSISTER LES MALADES,
✓ VISITER LES PRISONNIERS,
✓ ENSEVELIR LES MORTS.

ET N’OUBLIONS PAS LES ŒUVRES DE MISERICORDE SPIRITUELLES :
✓ CONSEILLER CEUX QUI SONT DANS LE DOUTE,
✓ ENSEIGNER LES IGNORANTS,
✓ AVERTIR LES PECHEURS,
✓ CONSOLER LES AFFLIGES,

PARDONNER LES OFFENSES,
✓ SUPPORTER PATIEMMENT LES PERSONNES ENNUYEUSES,
✓ PRIER DIEU POUR LES VIVANTS ET POUR LES MORTS.

Nous ne pouvons pas échapper aux paroles du Seigneur et c’est sur elles que nous serons jugés : aurons-nous donné à
manger à qui a faim et à boire à qui a soif ? Aurons-nous accueilli l’étranger et vêtu celui qui était nu ? Aurons-nous pris le
temps de demeurer auprès de celui qui est malade et prisonnier ? (Cf. Mt 25, 31-45). De même, il nous sera demandé si
nous avons aidé à sortir du doute qui engendre la peur, et bien souvent la solitude; si nous avons été capable de vaincre
l’ignorance dans laquelle vivent des millions de personnes, surtout des enfants privés de l’aide nécessaire pour être libérés
de la pauvreté, si nous nous sommes fait proches de celui qui est seul et affligé; si nous avons pardonné à celui qui nous
offense, si nous avons rejeté toute forme de rancœur et de haine qui porte à la violence, si nous avons été patient à
l’image de Dieu qui est si patient envers nous; si enfin, nous avons confié au Seigneur, dans la prière nos frères et sœurs.
C’est dans chacun de ces « plus petits » que le Christ est présent. Sa chair devient de nouveau visible en tant que corps
torturé, blessé, flagellé, affamé, égaré… pour être reconnu par nous, touché et assisté avec soin. N’oublions pas les paroles
de Saint Jean de la Croix : « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » ». (Misericordiae Vultus, § 15)

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