19eme Dimanche du temps ordinaire
Manger pour reprendre des forces à l’image du prophète Élie ou encore des athlètes des JO.
A nouveau par les lectures bibliques de ce jour, il nous est évoqué l’importance de manger et de se nourrir.
Mais nous le savons bien, toutes les nourritures n’ont pas la même valeur.
Mais toutes ont leur valeur nutritive respective.
Des glucides aux protéines aux lipides, ainsi qu’aux vitamines, chacune compte.
C’est apport nutritionnel est essentiel à notre organisme biologique.
Avec Jésus cela n’est pas uniquement pour notre corps physique que cela devient essentiel, mais aussi pour notre vie dans son ensemble : Vie corporelle et spirituelle.
Notre chair elle-même se trouve être directement concernée.
Celui qui est descendu du ciel, vient à donner sa chair « pour la vie du monde ».
Quoi de plus précieux que sa propre chair. Les appels au don du sang, au don d’organe se font pressant en cette période estivale où les risques d’accident des vacanciers viennent à apparaître.
Nous avons besoin de bien des énergies pour faire vivre notre corps et nourrir notre chair. Pour alimenter notre vie corporelle et spirituelle le pain comme d’autres aliments sont nécessaires. Mais il y a aussi cet aliment relationnel qui est aussi déterminant. Élie dans sa solitude en arrive à désespérer de la vie : « Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie » vient-il même à dire.
Nous percevons bien que nous nourrir des aliments ne peut suffire.
Nous avons besoin, d’autres nourritures qui nous apportent d’autres éléments constitutifs de notre existence humaine.
L’apôtre Paul le souligne bien dans sa lettre aux Éphésiens.
Rappelant cet appel à la générosité, à la tendresse et à l’amour.
Nourritures toutes aussi vitales pour le bien être de notre vie.
Jésus en se donnant à nous comme « pain vivant », le fait dans tout cet ensemble.
Nous percevons bien que ce n’est pas ce morceau de pain consacré qui peut nous apporter toutes les valeurs nutritives pour notre journée. Mais avec cette nourriture, nous sommes invités à accueillir en nous, dans notre corps, tous les autres apports qui nourrissent notre existence humaine.
« Le pain qui est descendu du ciel » ouvre notre appétit à reprendre des forces par tous ces aliments constitutifs de notre vie. Aliments nourrissant notre corps biologique mais aussi notre corps relationnel avec nos frères et sœurs en humanité et avec Jésus « pain de la vie » pour ceux et celles qui viennent à reconnaître en Lui, l’envoyé du Père. Que nous puissions être de ces personnes-là !