25eme Dimanche du temps ordinaire
En ce jour, nous entendons pour la deuxième fois, dimanche dernier déjà, Jésus faire l’annonce que « Ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera ».
Jésus n’échappe pas à la violence et la haine de son temps.
Cette méchanceté habitant le cœur de l’homme, comme le dit si bien le livre de la Sagesse : « Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes », « Oui, c’est bien en soi, ce mal en qui l’homme peut commettre toutes sortes d’actions malfaisantes » nous dit l’apôtre Jacques.
Difficile de croire en ce beau discours :
« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous », vient à dire Jésus à ses disciples.
S’il nous arrive parfois de douter en la résurrection de Jésus et de la nôtre, il nous semble plus facile de croire en cette méchanceté de l’homme.
Elle est tellement mise en avant par toutes les médias et par nous-mêmes malheureusement.
Il est vrai que bien des services rendus quotidiennement passent inaperçus.
Une visite faite à un ami. Une course faite pour une voisine.
Une communion apportée à une personne malade.
Tant de gestes simples passant inaperçus comme invisibles à l’écran où la guerre et la violence sous toutes ses formes sont exposées en boucle.
Cette violence commise par l’homme, tient une grande place dans nos églises.
La croix où Jésus est crucifié, et très souvent représenté en son humanité, dans nos lieux de cultes catholiques. Croix du crucifié exposée au regard de tous, petits et grands.
C’est sa mort et son agonie en croix qui nous sont offertes à regarder, presque dirai-je, à contempler.
Alors que notre foi, nous appelle et nous invite à croire en sa résurrection des morts. Que Celui qui est devenu « le dernier de tous et le serviteur de tous » demeure le premier ressuscité d’entre les morts.
Il a vaincu la mort et le mal par sa mise en croix et par le don de sa vie.
Ce mal qui continue son œuvre dans notre monde, mais qui ne l’emportera pas.
Le Fils de l’Homme livré aux mains des hommes, se faisant le dernier de tous vient pour donner la Paix, comme nous le rappelons lors de chaque messe :
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ».
De sa mort sur la croix, Jésus nous donne Vie.
De cette vie qui nous rassemble ce (soir) matin en Église. Même s’il nous arrive de ne pas toujours répondre à cette sagesse d’en haut dont parle Saint Jacques : être pacifique, bienveillant, conciliant, plein de miséricorde et fécond en bons fruits.
Dieu en nous donnant son Fils sur la croix, nous donne la plénitude de la Vie.
En regardant, les croix exposées dans nos églises et chapelles, mais aussi dans nos maisons, ne restons pas figés devant la mort.
Aidons-nous, plutôt, mutuellement à y vivre notre foi en la résurrection.