Comme nous venons de l’entendre dans l’évangile de Saint Jean au chapitre six, dont nous finissons la lecture en cette célébration, et comme nous le disait l’abbé Claude FARQUE le week-end dernier.

Vivre une vraie cohésion reste une vraie difficulté.

Des disciples de Jésus ne peuvent entendre son enseignement.

D’autres semblent être même scandalisés par ses propos.

D’autres ne peuvent arriver à croire. L’un d’entre eux ira même à le livrer.

Il y a ceux qui partent sur le champ.

Seule une poignée viennent à rester attachés à Jésus.

Oui, vivre une vraie cohésion, une vraie unité, reste un défi de chaque instant.

Je ne parle pas là, de coalition. Celle-là se vivra entre les sadducéens, les pharisiens et les partisans d’Hérode contre Jésus.

Non, je parle bien de cohésion, de cette recherche d’être véritablement ensemble tourner vers le Seigneur. Prêts à le servir comme le demande si fortement Josué « à tout le peuple » d’Israël. Prêts à s’aimer et à prendre soin les uns des autres, comme nous l’avons tant rappelé durant la période du Covid. Prendre soin de soi.

Et pour tenir bon en cette cohésion, des choses, des décisions sont à prendre.

Notre responsabilité est engagée.

Continuer de suivre Jésus demande une attention de demeurer ouvert à « l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien ».

Et cet esprit, cette adhésion à Jésus, vient de Dieu le Père.

C’est Lui, notre Père, qui nous donne de pouvoir faire corps, d’être ensemble non seulement rassemblés dans une même église, mais d’être unis en assemblée communautaire.

Les uns les autres reliés à Celui dont Simon-Pierre vient à affirmer comme une belle profession de foi :

« Seigneur… Tu as les paroles de la vie éternelle… Tu es le Saint de Dieu ».

C’est avec Lui, que nous pouvons vivre en cohésion les uns avec les autres, même si nous avons parfois du mal de vivre pleinement ce que nous disons dans la prière du Notre Père : « pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Cette cohésion à vivre entre nous, nous est donnée par Dieu Lui-même.

C’est Lui qui cherche, sans relâche, par son Fils Jésus, à unir en Église « les membres de son corps », comme nous l’exprime si bien l’apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens d’Éphèse.

Ne faire qu’un. Vivre dans l’Unité, chercher la Cohésion entre nous, dans nos familles, avec nos voisins, nos collègues, c’est continuer, à notre façon, de suivre Jésus et répondre à l’appel de son Père.

C’est mettre notre foi en Celui qui aime l’Église et se livre à Elle, comme nous le vivons ce soir, et lors de chaque célébration eucharistique.