L’évangéliste Saint Luc est le seul à souligner cette notion du service à avoir envers nos frères et sœurs d’une façon désintéressée.

La traduction de la dernière phrase du passage que nous venons d’entendre est très variée en fonction des interprétations bibliques.

Celle liturgique nous parle « de simples serviteurs », n’ayant fait que leur devoir.

Il y a bien des façons d’être un simple et humble serviteur !

Comment alors de pas penser à la journée nationale consacrée aux aidants qui se vivra ce lundi 6 octobre. Elle sera l’occasion de mettre en lumière leur engagement auprès d’une personne en perte d’autonomie du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap.

Le code de l’action sociale et des familles définit le rôle du proche aidant, qui peut être une personne de l’entourage familial, un voisin, un ami…

Est considéré comme proche aidant d’une personne âgée (…) la personne qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.

Bien des personnes de notre paroisse entrent dans ce cadre-là.

A leur façon elles sont ces personnes aidantes, elles sont ces simples servantes de leur devoir conjugal, familial, de voisinage, d’amitié.

Cela s’inscrit dans une démarche de foi, de confiance qui créé du lien et de la compassion pour venir en aide à la personne en perte d’autonomie, comme le rappelle ce code de l’action sociale et des familles.

Notre Seigneur Jésus se faisant proche des petits, des pauvres, des malades, nous invite en cette approche de cette journée nationale consacrée aux aidants, à réfléchir dans la foi en ce soutien que nous avons à nous apporter les uns aux autres. Une foi habitée dans la relation que nous avons entre nous, et avec les personnes qui accompagnent sans relâche un proche dans l’épreuve.

C’est peut-être pour cela qu’en mars prochain, notre doyenné nous proposera de participer à une conférence, excusez-moi du terme qui n’est peut-être pas bien approprié. Cette conférence abordera cette grande question du service accompli auprès de nos sœurs et de nos frères face à la maladie.

Aux côtés des personnes malades, des professionnels et des proches aidants.

Simples et humbles serviteurs chacune et chacun à leur façon.

Vivre notre foi va jusque-là, dans ce cheminement à vivre en présence de notre Seigneur Jésus, dans le service vécu envers celles et ceux qui affaiblis par la maladie et la vieillesse, nous rappellent notre devoir.

Un devoir sans en attendre une quelconque gloire : « Nous sommes de simples serviteurs ; nous n’avons fait que notre devoir. » dit Jésus à ses apôtres.