Quatrième dimanche de Pâques

Actualités

Publié le 7 mai 2025

Dans toutes les églises, chaque année, le 4ème dimanche de Pâques, on proclame un paragraphe de l’Évangile où Jésus se qualifie de « Bon pasteur ». C’est l’occasion de chanter parfois « le Seigneur est mon berger » et de raviver en nous la conscience que notre vie est guidée par ce Seigneur qui veut notre bien, l’occasion de prier pour que chacun (enfant ou adulte) entende les appels de Jésus, qu’il réalise ce à quoi il est appelé, qu’il réalise sa vocation.

Nous, les baptisés, nous avons une vocation, un rôle à tenir. Jésus nous appelle, nous donne une vocation, pas pour nous utiliser, mais pour que notre cœur soit en joie. Mettons bien ensemble vocation et joie. Le chant du carême le dit bien : croyez à la Bonne Nouvelle, croyez que Dieu vous aime ». Voilà notre vocation première : croire que Dieu nous aime. Et c’est parce que le pape Léon se croit aimé de Dieu qu’il apparait souriant malgré l’énormité de la charge qu’il porte désormais.

Prédication du père Louis Groslambert pour le quatrième dimanche de Pâques

Dans toutes les églises, chaque année, le 4ème dimanche de Pâques, on proclame un paragraphe de l’évangile où Jésus se qualifie de « Bon pasteur ». C’est l’occasion de chanter parfois « le Seigneur est mon berger » et de raviver en nous la conscience que notre vie est guidée par ce Seigneur qui veut notre bien. C’est aussi l’occasion d’attirer l’attention sur le fait que Jésus appelle ses disciples comme un berger appelle ses bêtes pour les regrouper. Et l’occasion de prier pour que chacun (enfant ou adulte) entende les appels de Jésus, qu’il réalise ce à quoi il est appelé, qu’il réalise sa vocation.

Voilà que la manière de choisir le successeur du pape François a fait voir ce qu’est une vocation. Au Vatican, aucun cardinal n’a fait campagne en disant « votez pour moi » ! Le conclave a été un temps liturgique, un temps d’invocation du Saint Esprit. Les cardinaux ne prétendaient pas choisir eux-mêmes, mais demandaient dans leur prière de savoir désigner celui que le Saint Esprit avait choisi. Le pape Léon n’avait pas l’ambition d’être pape ; il a été appelé par le Saint Esprit ; l’appel du Saint Esprit lui a été signifié par les cardinaux électeurs.

Il en va de même pour toutes les vocations : nous sommes dépositaires de dispositions diverses que les autres nous révèlent en faisant appel à nous. Quel époux avait pensé que son engagement comporterait telle ou telle exigence ? C’est le conjoint ou les circonstances qui font découvrir à l’époux à quoi il est appelé. Les élus, les collaborateurs accèdent à des postes parce que d’autres sont venus les chercher… comme le pape Léon. Mais préalablement, le Saint Esprit avait déposé dans leur cœur cette sagesse qui s’appelle la disponibilité, le goût de servir les autres. Etre époux, parents, éducateurs, conseiller municipal, prêtre … ce sont des vocations où se conjuguent des dispositions données par Dieu et des appels des hommes.

Nous, les baptisés, nous avons une vocation, un rôle à tenir. Jésus nous appelle, nous donne une vocation, pas pour nous utiliser, mais pour que notre cœur soit en joie. Mettons bien ensemble vocation et joie. Le chant du carême le dit bien : croyez à la Bonne Nouvelle, croyez que Dieu vous aime ». Voilà notre vocation première : croire que Dieu nous aime. Et c’est parce que le pape Léon se croit aimé de Dieu qu’il apparait souriant malgré l’énormité de la charge qu’il porte désormais.

Notre vocation de baptisés, c’est de croire qu’étant aimés, nous sommes dans la main de Dieu, tenus par cette main puissante. « Mes brebis, nul ne les arrachera de ma main ni de la main du Père ». Si vous avez des soucis, écoutez bien : rien ne peut faire que le Christ et le Père vous laissent tomber : « mes brebis nul ne les arrachera de ma main, ni de la main du Père ». Avec une telle parole, le pape Léon est plein de plein de confiance : nous-mêmes, puissions-nous dire : « n’ayons pas peur pour l’Eglise, Jésus Ressuscité s’en occupe, elle est dans sa main ; n’ayons pas peur pour l’avenir spirituel des enfants qui semblent tourner le dos à leur éducation chrétienne, ils sont dans la main du Père ; n’ayons pas peur des persécuteurs, le Christ a vaincu le mal. « Mes brebis, personne ne les arrachera de ma main ».

Notre vocation de baptisés, c’est qu’étant aimés, étant dans la main de Dieu, nous avons de la joie de faire du bien, d’être dans le monde une voix qui, à la suite de Jésus relève, encourage, favorise la vie, souligne la richesse des personnes alors que d’autres disent que le monde est fichu, travaillent pour la paix…. Notre vocation c’est d’être prophètes de Jésus qui est venu pour que nous ayons la vie en abondance.

En conclusion, la voix du Christ qui nous appelle, c’est la voix de celui qui a vaincu la mort, qui a donc toute autorité. Son appel à être dans la vérité est plus fort que l’appel à mentir. Son « oui » d’amour est plus grand que nos non ; son « je t’aime » est plus grand que nos haines ; sa fidélité est plus grande que les infidélités des hommes… Probablement, les jours où on a peur, c’est les jours où on oublie que « le Père est plus grand que tout ». Or, c’est ça la vérité : le Père est plus grand que tout le mal. C’est à lui qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire.

Alors, au milieu de tous les messages qui diffusent de la tristesse, puissions-nous entendre la voix du Bon Pasteur qui parle de joie, de confiance… car personne ne pourra nous arracher à l’amour de celui qui a dit « mon corps livré pour vous ».

Méditer avec l’émission Parole pour un dimanche sur RCF

Rejoignez-nous

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine toute l'actualité catholique en Nord Franche-Comté

Je recherche