Fin de vie : soirée-débat Parlons-en!

Diocèse de Belfort Montbéliard
27 avril 2023
Chambre de Commerce et d'Industrie 90
1 Rue du Docteur Frery, Belfort, France
jeudi 27 avril 2023 à 20h00

Le travail consultatif en cours sur la question de « la fin de vie », comme si ce terme visait a effacer celui de « mort », va remettre un sujet difficile entre les mains du législateur, avec le danger de voir s’opposer, comme dans un dialogue de sourds, des options radicalement différentes. Une aide active à mourir ou à vivre la fin de vie ?

Intervenants :

  • M. Pierre Le Coz, philosophe, professeur à l’UFR des sciences médicales de Marseille, auteur et ancien membre du groupe de travail pour la révision de la loi de bioéthique au Conseil d’État en 2018
  • Dr Philippe Biedermann, responsable USP de l’Hôpital Nord Franche-Comté

En présence de :

  • Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort-Montbéliard
  • Pasteur Élysé Mayanga Pangu, Inspecteur Ecclésiastique de l’Église Protestante Unie de France Région Est-Montbéliard

Pierre Le Coz, à travers sa participation à de nombreux comités d’éthique, a une riche expérience dans le domaine, en enracinant sa réflexion autour de ce que vit la personne mourante, son entourage et le personnel soignant, en particulier à l’hôpital.

Voilà ce qu’il écrivait dans un article sur la fin de vie intitulé « Le rapport du soignant à la mort » :

« L’angoisse de la mort est aussi naturelle et inévitable que la mort elle-même ; « le déni » est une attitude humainement compréhensible qui marque notre finitude. Se savoir mortel sera toujours source de frayeurs et de tourments. Par conséquent, les réactions affectives du patient en fin de vie ou de ses proches, du paroxysme anxieux à l’épouvante, en passant par la panique ou le désespoir, doivent être comprises comme des émotions naturelles et inévitables. Elles sont acceptées par les soignants dans une attitude d’accompagnement qui conjugue la distance pudique du respect et la proximité affectueuse de la compassion. Mais l’ancrage de nos mœurs dans une culture individualiste, où chacun existe à titre d’entité isolée, conduit de plus en plus les équipes soignantes à jouer le rôle d’accompagnants. Refuge d’humanité, l’hôpital devient l’ultime rempart contre la peur du patient de mourir dans la solitude. »

Pierre Le Coz

Avec nos intervenants, nous essayerons de réfléchir à cet accompagnement, au risque du réel, au contact du sujet, sous l’éclairage de nos convictions.

Rejoignez-nous

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque semaine toute l'actualité catholique en Nord Franche-Comté

Je recherche