24 décembre 2023 Veillée de Noël  sous le signe de la Paix.

« Voici la paix sur nous, un fils nous est né, voici la paix sur nous, Dieu s’est donné…. »

C’est avec ce chant de paix que notre Veillée de Noël a débuté, et l’assemblée des fidèles était nombreuse en l’église St François de Sales.

Alors que la guerre fait rage aux portes de l’Europe et que les menaces sont récurrentes partout dans le monde (conflits en Ukraine, entre Israël et la Palestine, en République Démocratique du Congo…) l’inquiétude est grande.

Les catéchistes ont voulu centrer la veillée de Noël sur le thème de la Paix.     

Le conte interprété par les jeunes et les catéchistes s’est déroulé tout au long de la célébration.  C’est le rêve et l’espérance d’un monde meilleur, d’un monde fraternel : un monde de justice et de Paix.

Les différentes manières de cultiver la paix ont été évoquées par les enfants, et reprises, dans son homélie, par Frère Faustin qui rappela également le chemin parcouru par les Chrétiens pendant ce temps de l’Avent qui nous a préparés à Noël.

A la fin de la célébration les enfants étaient pressés et impatients de distribuer à l’assemblée les étoiles qu’ils avaient préparées, porteuses de messages de Paix, d’Espérance et de Fraternité.

               « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu »      Les Béatitudes (Matthieu 5, 1-10)

                                                                             

        


4 février 2024 sous le signe de la Parole.

« C’est dans la Parole que nous trouvons le sens de ce que nous réalisons quand nous faisons l’Eucharistie. »

Ce dimanche de messe des familles, les catéchistes avaient choisi de présenter le déroulement de la liturgie avec toutes ses explications au fur et à mesure de son avancement.

Ainsi, point par point, du temps de l’accueil au temps de l’envoi, les différentes étapes de la messe et les différents signes ont fait l’objet d’explications très détaillées de la part des catéchistes. Les jeunes du caté venaient, en parallèle, apposer sur le panneau dédié à cet effet les images correspondantes, symboles de chaque rite.

Cette célébration, sous la conduite de Frère Valentin, a suscité beaucoup d’intérêt parmi l’assemblée des paroissiens et s’est avérée être un temps de catéchèse pour tous.

                    

                    


16 mars 2024 sous le signe de la Résurrection

« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit » Jean (12, 20-33)

En ce jour de messe des familles où parents et amis étaient invités, le thème de la réflexion menée par les enfants, lors d’une précédente séance de caté, portait sur ce passage du début de l’Evangile de Jean proclamé pendant la célébration.

C’est cette image que Jésus a employée pour exprimer la puissance de la vie spirituelle à travers le mystère de la mort et de la résurrection.

Ces paroles du Christ laissent entrevoir quel est le secret de la vie.

C’est seulement si le grain meurt qu’il porte beaucoup de fruits.

En effet, la graine qui meurt cesse d’être graine et devient semence.

En ce 5ème dimanche de Carême Jésus nous propose de suivre le chemin de la parabole du grain de blé. Cette page de l’Evangile nous prépare à entrer dans la Semaine Sainte.

Jésus ne nous donne pas un cours de botanique, mais Il annonce, dans un langage symbolique, sa mort sur la croix : la symbolique de la croix, qui occupe la place centrale sur le panneau préparé au pied de l’autel, et le champde blé, image souvent présente dans la bible.

Après la lecture de ce texte de l’Evangile auquel une grande attention a été prêtée, l’homélie de Frère Benjamin s’est déroulée sous forme de dialogue avec les jeunes du caté, ceux-ci répondant avec justesse et précision aux multiples questions posées, et évoquant de quelle façon ils pouvaient dans leur vie de tous les jours « donner du fruit » particulièrement en ce temps de marche vers Pâques.

Pourquoi vouloir garder éternellement un grain de blé qui va perdre sa qualité et ne sera plus bon à rien ? Le grain jeté en terre promet de belles moissons.

Le grain de blé c’est chacun de nous, alors à notre tour, essayons de marcher à la suite de Jésus en allant à la rencontre des autres, apportant ainsi plus d’amour et de bonheur dans notre monde en désarroi.

« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ! »


20 mars 2024 Opération Pain Pomme Eau – Démarche solidaire

La traditionnelle opération « Pain Pomme Eau » avait lieu à la salle des associations à Fêche-l’Eglise. Les paroissiens étaient invités à y participer avec les enfants du caté.

Cette rencontre se déroulait en 3 temps.

– Prière et méditation autour du texte de l’Evangile de Matthieu (6,1-6,16-18) sous la conduite de Frère Benjamin et sous forme de dialogue avec les jeunes et les catéchistes.

« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra »

Dans ce texte biblique lu le mercredi des Cendres à l’entrée du Carême, Jésus nous enseigne que la vraie piété doit être vécue dans l’intimité de Dieu et dénonce les fausses attitudes et la recherche de la gloire.

Jésus nous parle de secret et nous donne 3 attitudes à vivre pour être au plus près de Dieu et des autres : l’aumône avec les gestes de partage, la prière et le jeûne.

– Atelier bricolage sur le thème du carême.

– Jeu “La route du carême” proposé au groupe de paroissiens venus nous rejoindre

Tout au long de ce jeu chacun a pu découvrir le sens du temps de Carême et de la montée vers la Semaine Sainte qui nous conduit à la joie de Pâques.

La rencontre se terminait par le partage de la collation pain, pomme, eau, but de cette soirée solidaire consistant à faire don d’un repas pour venir en aide aux plus démunis.


14 avril 2024 sous le signe du Repas partagé

« Avez-vous quelque chose à manger ? »
« Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux »
(Luc 24, 35-48)

Le panneau au pied de l’autel, représentant les mains du Christ avec les marques de la crucifixion et tenant un poisson, annonçait le thème de l’Evangile de ce 3ème dimanche de Pâques qui relate l’apparition du Christ aux disciples d’Emmaüs. En ce temps pascal, les textes nous invitent à accueillir la Paix du Ressuscité, source de l’espérance de tout homme.

Après l’épreuve de la passion et de la mort de leur Maître, tout s’est écroulé et a basculé ; les disciples ont perdu pied et se sont enfuis. Ils sont désemparés.

 Nous imaginons à présent la joie intérieure des rencontres du Ressuscité avec ses amis.

Cette scène de l’Evangile fait suite au récit d’Emmaüs, et nous ramène au récit de l’apparition de Jésus au milieu  des disciples surpris et effrayés.

Il survient au milieu d’eux et leur souhaite la paix, se laissant toucher, entendre, voir, afin d’authentifier réellement sa résurrection. Jésus se manifeste et leur rappelle ses paroles au sujet de l’accomplissement des Ecritures et leur désignation comme témoins.

Nous voyons également comment Dieu amène les personnes à une expérience communautaire et de camaraderie, à table, autour d’un repas.

 Jésus prend le pain et le poisson et mange devant ses disciples. Cette scène familière les rassure : c’est bien Jésus qui est présent au milieu d’eux. C’est la vie qui reprend autour d’un repas partagé. 

« Le repas, signe de communion où tous, nous devons avoir un seul cœur et partager de belles expériences (sic)»

A l’image du repas que l’on partage en famille ou avec des amis, la messe dominicale rassemble l’assemblée

des fidèles pour leur participation à l’Eucharistie et l’échange de la Parole.

L’homélie de Frère Faustin se déroulait sous forme de dialogue avec les jeunes du caté et les fidèles.

L’illustration du tableau était complétée avec les poissons et les cœurs préparés par les enfants au cours d’une précédente séance de catéchèse, et dans lesquels on peut retrouver les mots-clés de ce texte de l’Evangile.

« pain, paix, parole, joie, la loi de Moïse, pardon, témoins, le Christ est ressuscité » 

A la demande de frère Faustin, Christiane faisait partager à l’assemblée sa belle expérience vécue à Rome le temps de la Semaine Sainte, témoignant de l’intense ferveur priante et communicative qui régnait pendant les offices :

 « Une chance dans ma vie d’avoir participé à ces célébrations…»

Ainsi que le Christ est réapparu à ses disciples en plein désarroi sur le Chemin d’Emmaüs, venant à leur rencontre, il nous accompagne, nous aussi, sur nos routes, dans un monde où la violence règne, loin de nous et parfois près de nous.

Saurons-nous, comme les disciples, être des témoins de la résurrection sur nos chemins de vie ?




Josiane pour l’équipe des catéchistes

                           

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