Paroisse Marie d'Espérance 2 Place de Turenne, 90150 Fontaine mariedesperance@gmail.com

C’est le second dimanche du temps ordinaire, les habits liturgiques sont verts et nous méditons une
seconde fois sur le baptême du Christ, plus précisément sur cette parole de Jean Baptiste désignant Jésus
:Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Cette parole qui est reprise dans nos liturgies
eucharistiques. A l’époque de Jésus que faisait-t-on de l’Agneau choisi jeune et sans tache ? On lui ligotait
les pattes et on le tuait, il était immolé pour le sacrifice d’expiation, c’est à dire que sa mort rachetait les
péchés des hommes. Plus il était pur et innocent mieux il pouvait porter ces péchés. Moi, dit Thomas, je
ne suis déjà plus un joli agneau, je suis un mouton qui ai pris de la graisse de mouton. Ce sacrifice du très
jeune agneau bien sûr est cruel. Qui aimerait être frappé dans son âge tendre pour se charger du mal des
autres ?
Thomas raconte : longtemps il a été au milieu de ses camarades de classe comme un agneau
extrêmement timide, si l’instituteur lui demandait une réponse devant les autres il fondait en larmes.
Malgré tout au lycée, puis même au séminaire ses camarades l’ont élu chef de classe et Thomas pensait :
non, non, non je ne peux pas je suis trop timide, je n’ai pas la force, pas la capacité. Je ne peux pas porter
cela pour les autres, et il a eu l’impression d’étouffer, incapable d’imaginer qu’il puisse, lui Thomas, le
timide, être responsable pour les autres. Et pourtant peu à peu Dieu lui a donné la force. Jusqu’à pouvoir
parler non seulement devant ses camarades de Corée mais ici devant nous, dans un pays lointain et dans
une langue totalement étrangère.
Imitant le Christ, tout chrétien doit devenir, parmi les hommes, comme comme un Agneau de Dieu,
non ce n’est pas un confort d’être chrétien. Nous sommes timides et sans force, agneaux dans un monde
cruel, mais nous sommes les Heureux invités au repas du Seigneur. Alors chacun de nous, en mangeant
l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, nous recevons cette force et cette capacité d’être ces
agneaux qui portent un peu, pour l’effacer, le péché du monde.

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