Septième dimanche de Pâques
En ce printemps, des conseils municipaux ont voté leur budget, des associations ont eu leur Assemblée Générale. Ces votes parfois, se sont fait à l’unanimité.
Belle unité manifestée par ces décisions prises en commun.
Répondant en quelque sorte à cette prière de Jésus, que nous soyons un, comme Lui est Un avec son Père. C’est aussi la quête de notre nouveau pape dont sa devise, venant de Saint Augustin, lui qui vient de cet ordre religieux, est :
« En celui qui est un, soyons un ».
En écho à l’évangile que nous venons d’entendre :
« Qu’ils soient un comme sommes Un », notre pape Léon vient à plaider pour l’unité avec les mennonites.
Nous nous sentons directement concernés.
Car ces chrétiens sont présents dans notre Pays de Montbéliard, ce sont eux qui nous ont apporté la vache de race montbéliarde.
Ce mouvement anabaptiste, issu de la Réforme protestante commémore, en cette année, ses 500 ans.
La prière de Jésus, pour l’unité des chrétiens demeure pleinement d’actualité. Tout particulièrement en cette année, où nous avons pu célébrer, le même dimanche, la fête de Pâques avec nos frères et sœurs orthodoxes du monde entier.
Et dans notre diocèse, à Belfort le bâtiment religieux, l’église orthodoxe, fête cette année ses 100 ans. En effet, il y a cent ans, une première vague d’immigrés russes ayant fui les massacres édifiait un modeste lieu de culte à Belfort.
Arrivés après 1917 pour travailler, ils seront suivis au fil des conflits européens par les Serbes essentiellement, mais aussi les Géorgiens, quelques Érythréens, et Éthiopiens. Belle image d’une foi partagée au-delà des frontières et des nations. Comme notre Église a su le faire, lors de l’arrivée des italiens, des polonais, des portugais, et d’autres nationalités, dans notre pays et dans notre région nord Franche-Comté, et qui sont encore présents dans bien des paroisses, comme la nôtre tout spécialement.
Si Jésus vient à prier pour l’unité de ses disciples, c’est parce qu’il sait bien, que celle-ci est fragile. Cet amour que nous avons à vivre entre nous est bien des fois mis à l’épreuve et pourtant c’est lui qui peut révéler à nos frères et sœurs, l’amour de Dieu pour chacune chacun d’entre nous.
Comme Jésus vient à le demander à son Père, à notre Père :
« Qu’il deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ».
Ainsi, nous répondrons à cette demande de Jésus et celle de notre pape Léon XIV qui nous dit, je cite :
« le besoin pour les catholiques et les mennonites de produire tous les efforts possibles pour vivre le commandement de l’amour, l’appel à l’unité des chrétiens, et le mandat de servir les autres ».