Martyrs d’hier. Martyrs d’aujourd’hui.

Au nom de leur foi annoncée, les apôtres Pierre et Paul, ont donné leur vie.

Comme vous l’entendrez lors de la bénédiction solennelle : « l’un par la croix, l’autre par le glaive ».

Comme un vitrail du chœur de cette église vient à le représente pour le martyr de Pierre.

Encore aujourd’hui, des chrétiens, des disciples de Jésus, confessant à la suite de Pierre, que Jésus est Christ, Fils du Dieu vivant, viennent à être martyrisés.

Même sans proclamer publiquement leur adhésion à notre Seigneur, ils viennent à être tués. Comme malheureusement cela s’est passé dimanche dernier 22 juin dans la capitale syrienne de Damas, dans l’église Saint Élie, où au moins 25 personnes y ont trouvé la mort.

Vivre de sa foi, en certains pays peut être un exercice difficile.

Même chez nous, en différents lieux et pour certaines générations.

Répondre positivement à la question de Jésus, toujours d’actualité : « Pour vous qui suis-je ? ».

En effet des lieux offrent de vivre sa foi, même en étant pas confessionnel.

Pensons aux lieux fermés des Ehpad, des prisons, des hôpitaux.

D’autres y sont plutôt difficilement tolérés, comme les établissements scolaires, les entreprises, des associations.

Répondre à cette invitation de Jésus, de Pierre et de Paul restent à chaque instant de notre vie un certain défi, en fonction de notre âge, de notre lieu de vie et notre possible ou non attachement à une vie avec une communauté de foi.

D’ailleurs si Pierre est mis en avant dans cette réponse à cette question de Jésus, ce même Jésus la pose au pluriel : « Pour vous qui suis-je ? ».

En effet répondre à Jésus, peut se faire d’une manière personnelle, mais elle se vit dans une dimension à plusieurs, à l’image de notre foi exprimée en Église, lors de notre profession de foi dite ensemble. D’une façon personnelle en disant : « Je crois », mais bien en communauté, les uns avec les autres.

Pierre et Paul, images de notre Église d’hier, nous invitent à vivre notre attachement à Jésus le Christ Notre Seigneur, ensemble. Si cela ne peut se faire physiquement comme pour nous en ce moment même, au moins par la pensée et la prière d’une dimension collective, ce que certaines personnes en France peuvent faire en suivant la messe à la télévision ou en recevant à leur domicile la communion !

Loin de subir le martyr, vivons notre foi, en communion avec celles et ceux qui au risque de leur vie, continuent à mettre leur confiance en Notre Seigneur, « le juste juge ». Prions pour nos frères et sœurs chrétiens de par le monde, qui forment avec nous, l’Église de Dieu en Jésus-Christ.