Alors là, si Jésus s’y met lui aussi, comment voulez-vous que cela aille ?

C’est plutôt de cessez-le feu dont nous avons besoin.

Et Jésus nous dit en Saint Luc qu’Il vient « apporter un feu sur la terre ».

Notre planète ne brûle-t-elle pas déjà suffisamment ?

Des feux de forêts aux feux des armes automatiques, l’embrassement sous toutes ces formes est déjà bien trop là ! Comme cette division dont Saint Luc et saint Marc viennent à souligner, entre les peuples, mais aussi au sein d’une même famille :

« Fils contre le père… fille contre la mère ».

Oui, tout semble prendre feu autour de nous, jusqu’à cette chaleur qui s’installe depuis quelques jours déjà. Ce feu, cette chaleur c’est aussi celle de l’amour encore possible dans notre monde. Certaines personnes viennent à déclarer leur flamme d’amour envers leur bien-aimé(e). Aimer jusqu’à en brûler de tendresse et de délicatesse envers l’âme blessé, meurtri, malade et affaibli.

Ce baptême reçu par jésus vient à nous plonger dans l’amour de Dieu envers nous. Un amour que nous parvenons à nous donner les uns aux autres, même dans l’adversité de nos vies. Car au cœur même des divisions qui surgissent dans une même famille, des réconciliations se font.

Qui aurait pu imaginer il y a moins d’un siècle, que des mennonites, des évangéliques, des protestants et des catholiques commémorent ensemble cette année, à Montbéliard, les 1700 ans du concile de Nicée affirmant notre foi commune, au Dieu Père, Fils et Esprit Saint.

Oui, le monde de toute part prend feu.

A ne voir que certaines flammes brûlant tout sur leur passage, nous ne percevons plus les pares feux mis par bien des peuples et des personnes.

Pare feux qui révèlent encore aujourd’hui, comme à l’époque du prophète Jérémie, des Ébed-Mélek qui ont compassion de leurs frères et sœurs et dénoncent ce qui n’est pas convenable de faire :

« Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! » 

Ce baptême de Jésus, c’est sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension auprès de notre Père. Ce feu mis par Jésus sur la terre, c’est sa mort résurrection qui vient nous conduire à la Vie.

Le feu qui purifie notre vie, pour qu’elle vienne à entrer dans la Vie de Dieu.

Alors, accueillons ce feu de Jésus, flamme du ressuscité qui éclaire notre vie et nous invite à rejeter le feu destructeur de toute sorte, des conflits armés aux incendies forestières.