L’État ne se trompe pas en laissant ce 15 août jour férié.

En cette fête de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie.

Car ce n’est ni sa naissance qui est fêtée (le 08 septembre), ni sa condition virginale et immaculée (le 08 décembre), mais bien son ascension dans les cieux.

Ce n’est pas uniquement son amour maternelle qui y contribue, mais bien l’amour de son Fils Jésus le Christ pour notre humanité tout entière.

Nous ne savons pas pour combien de temps encore ce jour solennel pour l’Église Catholique en France demeurera encore jour férié. Mais c’est déjà tout un symbole fort de la piété et de la foi chrétienne réalisée en cette vie de Marie en Dieu, la mère de Jésus notre Seigneur qui est manifesté.

Étrange fête que cette Assomption venant affirmer que nous aussi, à la suite de Marie notre mère, nous pouvons vivre cette ascension, cette élévation dans les cieux, auprès du Père qui est dans les cieux, comme nous le prions si bien en disant ensemble la prière du Notre Père.

Étrange fête que cette Assomption célébrée par notre confession chrétienne si proche de celle de nos frères et sœurs orthodoxe, en cette fête qu’ils nomment eux :

« La Dormition ». Fête si populaire en plein été et en période, chez nous, de vacances de bien des salariés, des entreprises et des commerces et du monde scolaire.

Comme un temps de repos, vient s’inscrire cette fête de l’Église.

Comme si ce repos de Marie auprès de son Fils Jésus dans la gloire de Dieu, venait déjà révéler ce repos éternel promis en chacune et chacun de nous.

Cette Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, vient ouvrir une brèche, un passage qui nous ouvre les portes du ciel. Elle, Marie notre mère en ayant porté en son sein Notre Sauveur, nous donne de l’accueillir en notre propre vie, c’est à dire en nous-mêmes.

A accueillir cette naissance de Dieu en nous, en vivant cette célébration où Marie, mère de Jésus et mère de Dieu entre dans les cieux.

Acte qui nous invite à la prier, à l’invoquer, dans la force et la joie de l’Esprit Saint.

Oui, heureux choix fait encore en ce temps troublé de faire de cette fête, en notre terre de France, un jour férié qui nous offre ce temps de célébration, cette élévation de la mère du Sauveur du monde.

Bel avènement populaire de notre foi en Celui qui a pris part en notre humanité.

Oui, par la venue de ton Fils Marie, nous pouvons reconnaître en ton Assomption, comme l’exprime si bien l’apôtre Paul aux membres de la communauté de Corinthe « l’anéantissement de la mort ».

Par ta vie, Marie notre mère, aux cieux, nous parvenons à vivre dans la confiance. Celle de notre propre ascension auprès de toi et de tous les saintes et saints de Dieu, pour vivre dans le repos éternel en Dieu !