Cinquième dimanche du temps ordinaire

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Publié le 2 février 2024

« Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)

Frères et sœurs, la belle-mère de Pierre était malade ; et nous, tout à l’heure, nous allons reconnaître que nous sommes malades, puisque nous allons dire cette prière « dis seulement une parole et je serai guéri » ; eh bien, comme la belle-mère de Pierre, nous serons vraiment guéris si nous prenons l’attitude du serviteur (et pour Jésus, être serviteur, c’est donner sa vie). Jésus aurait beau faire tout ce qu’il peut, si nous ne décidons pas d’être serviteurs et de nous déranger pour les autres, nous ne sommes pas guéris, nous ne sommes pas à l’image de Jésus, le serviteur. Ça dépend de nous d’être guéris. Soyons persuadés que la charité c’est la santé, c’est la guérison.  

Prédication du père Louis Groslambert pour le cinquième dimanche du temps ordinaire

Nous avons tous chanté : « L’Esprit de Dieu repose sur moi ; l’Esprit de Dieu m’a choisi pour consoler les cœurs accablés de souffrance… » Effectivement, l’Esprit de Dieu nous donne une mission : celle d’apporter de la consolation à ceux qui disent : « Ras le bol des crimes, des injustices, de la maladie » ou comme disait Job : « la vie est une corvée ». Ceux qui parlent comme Job et qui désespèrent sont une foule, puisqu’il y a environ 15 000 suicides par an dans notre France. L’Esprit de Dieu a envoyé Jésus pour ces gens-là ; et Jésus a dit aux disciples « allons ailleurs dans les villages voisins » parce que là bas, il y a des personnes en souffrance. Aujourd’hui il nous dit : « Viens avec moi pour réconforter des gens qui font des journées d’esclaves, écrasés par le travail ; viens avec moi pour apporter de l’espérance aux chômeurs qui font des journées vides de tout projet ; viens avec moi là où il y a des gens qui ont peur… là où il y a des jeunes sans espérance… là où il y a des malades… là où il faut recréer de l’espoir, … là où il est urgent de rebâtir la dignité, … là où il faut prendre la défense des gens ». Le Christ nous envoie en mission dans nos villages et nos quartiers.

Saint Paul a entendu l’appel du Christ à aller en mission à la rencontre des hommes. Et il écrivait « malheur à moi si je n’annonce pas aux gens qui souffrent que Dieu est leur allié » Malheur à moi, ma vie serait sans intérêt, je n’aurais aucune raison d’être, si je ne faisais pas connaître à ceux qui peinent que Dieu ne les abandonne pas. En écrivant « malheur à moi si ne j’annonce pas l’évangile », Paul dit qu’il a une chance énorme d’avoir appris qu’être collaborateur de Jésus, ça remplit la vie. Nous aussi, nous aurons la plus grande satisfaction lorsque nous montrerons à ceux qui peinent, (par des paroles et surtout par des actes) que le Christ sauveur agit pour eux.

Avez-vous noté ce que fait Jésus quand il arrive auprès d’une dame qui a de la fièvre : « il la prend par la main et la fait lever »… La femme s’est levée comme Jésus s’est levé à Pâques. Frères et sœurs, quand vous tendez la main vers quelqu’un qui souffre, pratiquement, vous chassez la fièvre de ses peurs, la fièvre de ses discordes… aussi efficacement que Jésus a chassé la fièvre de la belle-mère de Pierre. La personne à qui vous tendez la main, vous la remettez debout, vous la ressuscitez ! Vraiment, l’Esprit de Dieu repose sur vous !

Frères et sœurs, la belle-mère de Pierre était malade ; et nous, tout à l’heure, nous allons reconnaître que nous sommes malades, puisque nous allons dire cette prière « dis seulement une parole et je serai guéri » ; eh bien, comme la belle-mère de Pierre, nous serons vraiment guéris si nous prenons l’attitude du serviteur (et pour Jésus, être serviteur, c’est donner sa vie). Jésus aurait beau faire tout ce qu’il peut, si nous ne décidons pas d’être serviteurs et de nous déranger pour les autres, nous ne sommes pas guéris, nous ne sommes pas à l’image de Jésus, le serviteur. Ça dépend de nous d’être guéris. Soyons persuadés que la charité c’est la santé, c’est la guérison.  

Notre société, comme celle que décrit saint Marc, comporte les personnes malades physiques, les personnes psychiques, et les personnes malades de l’âme. Avez-vous remarqué ce que fait Jésus ? Lui qui n’est pas malade, bien avant l’aube, il se lève et va prier le Père ! La santé, c’est de tendre la main aux frères, et en même temps, se rapprocher de Dieu. Peut-être que la maladie de chacun et de la société a pour nom « l’éloignement de Dieu ». L’Église nous invite chaque dimanche à accueillir Dieu qui ne sera jamais loin de nous.

Méditer avec l’émission Parole pour un dimanche sur RCF

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