Luc nous rapporte dans les Actes des Apôtres
l’Église marchait toute au frémissement de son Seigneur (traduction Chouraqui)
Jean nous dit : Dieu est plus grand que notre cœur
Jésus nous dit dans l’Évangile de Jean :
Qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits
Heureux appartient aux béatitudes. Joie est le vœu sur nous de Jésus. Qu’est ce qui vous rend content ? L’argent qu’on trouve dans la rue ? La bonne santé confirmée par une analyse en laboratoire ? La bonne énergie qui nous habite ? Ou encore un bon repas arrosé de vins exquis ?
N’y aurait-il pas quelque chose d’encore plus fort à nous rendre très contents ?
Un moment partagé avec nos aimés, nos enfants, nos petits-enfants ? Alors acquiesçant intérieurement, en nous déjà tout s’illumine.
Dieu est comme nous, et puisque dans l’ordre divin tout contentement ouvre à la JOIE, la JOIE de Dieu est comme la nôtre elle est que nous ses enfants demeurions en Lui. Ayons en Lui notre assise, notre demeure, notre source, notre JOIE.
Oui je fus, comme vous, un enfant qui a demeuré chez ses parents et y a reçu forces et vivres. Selon la loi générale de la vie et selon la loi particulière de ma mission de prêtre, j’ai quitté ces parents qui furent bons et aimants. Je téléphone à ma famille de Corée. Si je dis j’ai pris mon billet pour les vacances, maman se réjouit de la provisoire demeure qui sera, moi près d’eux, eux près de moi. En attendant elle envoie des colis qui apportent à l’immigré que je suis, un peu de la demeure de Corée. Ainsi en est-il pour nos humaines parentés, nous trouvons des façons moins évidentes mais non moins profondes d’établir pour elles des demeures. Et de là viennent nos forces, et de là vient la fécondité de nos vies.
Or de toute éternité avant même d’être les enfants de nos parents nous sommes les enfants de Dieu. Et Dieu est désir de demeurer en nous. Dieu ne force rien, Dieu n’entre pas dans une âme avec ses chaussures. Thomas comme Moïse s’est déchaussé pour Dieu. Pour quoi au juste ? Pour une unique chose en vérité : pour nous transmettre cet ardent désir qu’a Dieu de demeurer en nous. Alors nous pourrons demeurer en Lui et nourris par Lui, sarments attachés à sa Vigne, nous pourrons à notre tour porter beaucoup de fruit.
Marie la première, en ses entrailles, porta le FRUIT. Pour demeurer en Lui, nous pouvons, en ce mois de mai et de Marie, demeurer en Elle. Elle au si beau FRUIT.