Avec le Baptême de Jésus s’achève le temps de Noël, nous entrons dans le temps ordinaire.
Le baptême au temps de Jésus et celui qui est devenu sacrement de notre église catholique, ne sont pas tout à fait le même baptême. Celui de Jean-Baptiste dans le Jourdain était un baptême de repentir et de conversion. Jésus conçu sans péché en avait-il besoin ? Assurément non. Alors en se faisant baptiser par Jean, Jésus inaugure un autre sens du Baptême, qui est le don de l’Esprit, cet Esprit qui descend comme une Colombe sur celui qui est appelé Fils par la voix du Père . Alors est manifestée la Trinité : Père, Fils, Esprit
A partir de là, sera conçu ce baptême chrétien que nous connaissons, non seulement symbole mais sacrement, le premier des sept sacrements catholiques. Il a une triple efficacité :
-Effacer le péché originel ( Thomas nous raconte qu’au Moyen Âge des nobles en abusèrent se faisant baptiser juste avant leur mort, quand il devenait peu vraisemblable qu’ils aient le temps de commettre d’autres péchés.)
-Nous consacrer comme enfants de Dieu nous le sommes par nature dès le sein de nos mères mais nous le devenons encore aux yeux de la foi par le sacrement réalisé
-Ouvrir aux autres sacrements eucharistie, confirmation, réconciliation, mariage, ordination et sacrements des malades sont ouverts aux baptisés.
Dans l’actuelle catéchèse, le second point est celui essentiellement mis en lumière et il fait retentir sur chaque baptisé la phrase de l’évangile : Toi ( Anne-Marie, Pierre, Chantal, Odile, Daniel) Tu es mon enfant bien-aimé
Baptisés nous sommes tous ( Thomas ici rencontre Donatien ) des Bien-Aimés dans le Seigneur.