Paroisse Marie d'Espérance 2 Place de Turenne, 90150 Fontaine mariedesperance@gmail.com

Toujours notre Père Thomas commence par s’enquérir de nous. Il représente notre Bon
Berger, et nous sommes son petit troupeau. Son comment allez vous petit troupeau ?
exprime toute sa tendresse. Je me souviens de Donatien qui commençait ses homélies par
Bien-aimés dans le Seigneur et c’est, décliné différemment, la même note. Oui le
Royaume commence par ce souci de l’autre, cette extrême sollicitude.
Alors cet évangile qui vient d’être proclamé, une seconde fois avec l’inflexion
familière de qui raconte une histoire à ses amis, Thomas nous en refait le récit en veillant
au fil des mots à replacer les personnages, les événements et les lignes de force et à
dégager la sève qui vient ici et maintenant visiter nos vies.
Dieu est donc ce roi qui invite aux noces de son Fils. Et à sa table il y aura toutes
sortes d’invités. Les premiers ont dédaigné, n’ont pas jugé bon. Ainsi Israël qui n’a pas
reconnu Jésus comme Christ, ainsi de nos jours la masse indifférente du monde. Les
seconds ont voulu répondre, ils sont venus voir, ils sont pourtant loin d’être parfaits. Se
compter parmi les invités ( s’en regorger peut-être), se croire élu, ne suffit pas. Par
soustraction nous devons comprendre que seule la troisième sorte d’invités a vraiment reçu
par le fond l’exigeant appel du Royaume, ces invités-là ont su et ils ont su par le cœur, ils
ont revêtu l’habit de noces, comme, la semaine dernière, nos sages catéchistes l’ont fait
faire à nos cinq enfants de la première communion qui symboliquement s’étaient vêtus de
bonté, de paix, de rire, et de prière pour venir eux aussi à la table du Seigneur.
Thomas conclut ainsi, certes nous sommes baptisés, et nous venons communier, mais
où vont vraiment nos pensées pendant la messe ( ou au cours de nos vies) ? A ce que nous
mangerons tout à l’heure ? A toutes sortes de choses anodines ou non mais pas encore
assez revêtues par le Christ ? Pour ne pas oublier notre rôle de chrétiens dans le monde et
appartenir à cette troisième sorte d’invités, n’oublions pas cet exigeant vêtement.
Comprenons que l’habit de noces est, si nous le recevons du Christ, tenue de service.
Alors nous pourrons nous dire, les uns aux autres, tout joyeux: Bon appétit !

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