Paroisse Marie d'Espérance 2 Place de Turenne, 90150 Fontaine mariedesperance@gmail.com

Thomas qui vient de proclamer l’évangile à l’ambon, éprouve le besoin de nous le reraconter avec une autre inflexion, comme on parle en confidence au petit cercle affectueux rassemblé autour du feu d’un soir de pluie et de vent..d’un soir encore masqué..

Un homme avait deux fils non ce n’est pas l’histoire du fils prodigue mais celle moins connue du père vigneron qui envoie successivement ses deux fils à la vigne.L’aîné dit OUI …et ne fait pas, le cadet dit NON et …fait.

Un fils s’annonce irréprochable, l’autre tient à se faire pardonner. Et Jésus commentant sa parabole nous donne en exemple les publicains et les prostituées, gens qui ont beaucoup à se faire pardonner.

C’est donc du PARDON que nous entretient ce soir Thomas. En Corée d’où il revient, nous raconte-t-il, les gens avant la messe se pressent à la confession. En France il n’en est rien.

Thomas n’est pas là pour juger lui qui se sent comme nous fragile et pécheur, mais il est là pour appeler. Il nous propose cette semaine, en silence, de méditer sur ce pardon de Dieu dans nos vies, d’être comme le fils aîné qui se repent et dont la façon de demander pardon est de changer d’attitude.

Pour cela nous dit Thomas, prière et recueillement sont nécessaires.

Et ces trois questions qui sont les siennes et dont il nous fait part en frère humain venu de loin, et au prix d’un travail dans ses vignes intérieures, partager notre vie et notre peine aussi et la promesse, fût-t-elle encore voilée, de la joie parfaite.

Faisons-nous vraiment la volonté de Dieu, nous qui dans le Notre Père la prions d’être faite ?

Essayons-nous vraiment d’aimer Dieu et notre prochain ce qui résume la loi de l’évangile ?

N’oublions-nous pas de prier sans cesse, sans quoi notre vie devient une vie en l’absence de Dieu

Sur ce chemin où le Seigneur de toute tendresse sûrement va nous aider, nous pourrons être d’un peu meilleurs chrétiens, et aussi, nous dit en souriant, Thomas d’un peu meilleurs humains. Car on naît homme, on devient humain.

Le Dieu fait homme, en les appelant à sa vigne, rend plus humains ses enfants.

Il peut, si nous les lui confions, en ce sens, changer nos cœurs.

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