Dimanche de la Divine Miséricorde
Alors que viennent d’avoir eu lieu les obsèques de notre pape François, nous célébrons le dimanche de la Divine Miséricorde.
N’est-ce pas ce que cet homme d’Église n’a pas cessé de prêcher ?
Lui dont il était dit « qu’il ne jugeait personne ».
Divine Miséricorde instituée par un de ses prédécesseurs, le pape Saint Jean-Paul II.
En ce temps pascal où nous sommes invités encore plus fortement à célébrer le Ressuscité, nous voici, en Église entrés dans une attente. Celle qui conduira à l’élection, au cours du mois de mai, du nouvel évêque de Rome, comme François aimait bien l’exprimer en parlant de lui-même.
Car c’est à ce titre, qu’ensuite cet épiscopat advient pontife : pape.
Mais au-delà de cette attente, qui dépasse les portes de l’Église, nous avons à poursuivre notre cheminement de foi et à continuer d’accueillir en nous la Paix du Christ, qu’Il nous donne chaque jour. A l’exemple des disciples et du fragile Thomas, accueillons cette présence de Dieu en son Fils ressuscité, au milieu de nous, et nous disant encore ce soir (ce matin) : « La Paix soit avec vous ».
Car combien est précieuse cette Paix de Dieu, qui nous invite à vivre de cette Paix entre nous. Tant de pays de par le monde, avec leur peuple, espèrent et demandent de vivre en Paix. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas pour beaucoup.
Le crucifié/ressuscité ce n’est pas seulement hier et autrefois, mais cela est bien d’actualité. Bien des passions sont vécues dans notre monde.
La souffrance et la douleur frappent encore bien des poitrines.
Des larmes coulent de bien des visages.
Il peut être, dans ces situations, difficile de croire.
De percevoir au milieu de nous, le Ressuscité, qui vient donner à nos cœurs apeurés et attristés sa Paix. Cette Paix qui veut unifier l’humanité.
Rassemblée en un seul peuple. Faire du genre humain sa création, pour lui offrir de naître pour vivre éternellement au côté de Celui qui peut affirmer : « Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant ».
Invitation à mettre du pain sur la planche et cela sans relâche.
A l’image du pape François, vivant sa charge pontificale et pastorale jusqu’au bout. Jusqu’en ce jour de Pâques, où en Église nous célébrions dans le monde entier : protestants, orthodoxes, catholiques la Résurrection de notre Seigneur.
Invités à « cesser d’être incrédule et à devenir croyant », faisons-le en recevant et accueillant la Miséricorde et la Paix de notre Dieu qui nous est donné en Jésus le Christ « le Fils de Dieu ».