Par l’écoute de la première lecture de ce jour, nous venons d’entendre ce que nous appelons le Décalogue ou encore les Dix commandements.

Malheureusement, leurs applications demeurent souvent lettre morte.

A l’image du « Tu ne commettras pas de meurtre » ou encore « Tu ne commettras pas de vol ».

Deux délits qui bien souvent restent impunis ! La loi des hommes passant à travers. Car bien des personnes commettant ces mauvais actes, s’en sortent plutôt bien dans notre monde. A l’image des auteurs de crime de guerre ou de génocides, et des auteurs de vols frauduleux échappant à toute justice.

Pour nous, il en va tout autrement devant notre Seigneur, Messie, crucifié, Christ puissance et sagesse de Dieu. Car si les personnes commettant le mal continuent leur bonhomme de chemin ici-bas, Dieu en J-C n’en reste pas indifférent comme nous venons de le remarquer dans ce passage du deuxième chapitre de l’évangile de saint Jean.

Nous pourrions croire, par cette attitude de Jésus, que Lui aussi entre dans la spirale de la violence.

Appelant même à détruire le Temple, ce qui est fait lorsque l’évangéliste saint Jean rédige cet événement.

Jésus agit avec fermeté. Celle qui appelle à la conversion.

Il désire le changement des cœurs, Lui, qui « en effet connaissait ce qu’il y a dans l’homme » nous dit-on.

Cette violence, Jésus Lui-même y sera confronté.

Cela nous est bien évoqué « Lui parlait du sanctuaire de son corps ».

Car si l’homme est incapable de changer de conduite, de cesser à faire le mal, par sa mort et en sa résurrection Jésus le Christ, vient à anéantir ce qui détruit notre humanité.

Lui, le « réveillé d’entre les morts », nous conduit à la Vie.

C’est bien en cela que les premiers disciples ont été appelés à croire.

Eux qui « crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite ».

Car pour combattre ces maux de Tu ne tueras point, Tu ne voleras pas, c’est dans ce choix radical de suivre notre Seigneur Jésus jusque dans sa crucifixion, pour avec Lui entrer en sa résurrection. Vrai passage qui mène à la vie éternelle.

Que ce temps de Carême nous y aide par les différentes célébrations qui nous sont proposées de vivre comme celle de mardi soir avec les enfants, celle de jeudi en renouvelant notre baptême, comme lors de vendredi avec la messe des anciens en y accueillant le Pardon de notre Dieu.

Renouvelons notre cœur en nos actes, ainsi nous répondrons à l’Amour de Dieu pour nous.