Depuis hier soir, nous sommes entrés dans ce que nous appelons pour la liturgie :

Le temps pascal. Nous y retrouvons notre acclamation de l’Évangile.

Cet alléluia, cette façon de louer la Parole de Dieu.

Une façon de dire et d’exprimer notre joie : « Chante alléluia au Seigneur ».

Oui, nous sommes invités à le louer, le magnifier pour ses bienfaits.

De reconnaître en notre Dieu, le Dieu de la Vie.

N’est-ce pas cela Pâques ?

Reconnaître qu’Il est vraiment ressuscité, comme le disent si bien nos sœurs et frères orthodoxes.

Reconnaître à la suite de l’apôtre Simon-Pierre et comme nous le disons dans le credo que : « Dieu l’a ressuscité le troisième jour ».

Évènement fondateur de notre foi, comme vient à le souligner également le passage d’évangile de Saint Jean que nous lisons chaque dimanche de Pâques.

Rappelons-nous, il y déjà quatre ans, nous n’avions pas pu le vivre ensemble, le confinement nous en empêchait. Mais en ce jour, nous avons bien entendu cette phrase finale du passage sélectionné pour notre fête :

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».

Cette résurrection que nous vivons et célébrons lors de chaque messe et que nous rappelons lors de chaque célébration de funérailles en Église.

Promesse qui nous donne un devenir.

Notre vie s’inscrivant dans la Vie de Dieu.

A la suite de l’apôtre Saint Jean nous sommes invités à croire.

Le séjour des morts est vide. Jésus n’est plus dans le séjour des morts, seuls les lignes sont posés à plat ainsi que le suaire. Lui, le Vivant a quitté ce lieu.

Il nous invite à faire de même.

C’est pourquoi, nous avons plaisir d’acclamer notre Seigneur.

De le louer avec cette acclamation hébraïque, cet alléluia.

Peu importe parfois la mélodie, seule compte la joie que nous y mettons.

Elle révèle la Joie qui habite notre cœur.

Joie de la Vie que nous donne Notre Seigneur.