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Dimanche de la divine Miséricorde

Lors de l’Aube Pascale, dimanche de Pâques, 31 mars, au temple de Pont de Roide, les personnes participantes ont échangé sur ce passage d’évangile de Saint Jean.

Nous nous sommes de nouveau rendu compte que croire ne va pas forcément de soi.

Faire confiance reste toujours une expérience.

Cela se vit dans l’épreuve du temps et du présent.

Justement le disciple Thomas n’est pas là lors de la venue du Maître et Seigneur.

Ne pas avoir vécu l’expérience des autres disciples est un manque pour lui.

Il lui est nécessaire de vivre à son tour cette expérience de la rencontre du ressuscité pour croire.

Et pour nous, quelle expérience dans notre vie nous a aidé et nous aide encore à croire ?

Au-delà des épreuves, des difficultés, des tensions à traverser, qu’est-ce qui fait que nous demeurons des croyants ?

Des femmes et des hommes attachés à Jésus le Christ, le Fils de Dieu ?

Le Dieu des Vivants !

Tout acte de foi, n’est pas banale. Cela demande une réponse.

Répondre verbalement de notre foi demeure parfois compliqué.

Il nous paraît plus facile de le vivre dans notre pratique quotidienne.

Celle de la messe, de la prière, du partage envers nos frères et sœurs.

Croire s’inscrit dans ce qui fait notre vie.

La foi est au cœur de notre monde, dans notre propre cœur de femme et d’homme.

En cela nous sommes bien cette jumelle, ce jumeau de Thomas.

Nous pourrions nous aussi être surnommé Didyme : didymos en grec.

Semblable à ce disciple, qui parmi les autres, viens à faire l’expérience de la rencontre avec Jésus qui vient encore se tenir au milieu de nous. Et malgré, la porte verrouillée de notre cœur vient à nous dire : « La paix soit avec vous ».

Devenir croyant s’inscrit certainement dans cette disposition à accueillir en soi,

Celui qui vient jusqu’à nous. Que cela soit « le soir venu ou huit jours plus tard. »

Car il n’y a pas d’âge, d’époque, de moment propice ou particulier pour percevoir Celui qui vient et nous entendre dire par d’autres ou par nous-mêmes parfois :

« Nous avons vu le Seigneur ».

La première, dans l’évangile de Saint Jean à avoir cette expression c’est Marie-Madeleine comme l’ont entendu les personnes présentes auprès du feu à l’aube de Pâques : « Marie-Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur » et elle raconta ce qu’Il lui avait dit. »

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